et à Uzès ? ……. Bon, ce n’est pas si simple que ça.
Il faut d’abord que l’on vous parle de « la vieille ». D’ailleurs, pour que vous en ayez une meilleure idée, certains élèves vous en ont fait par écrit le portrait et d'autres sont en train de le dessiner.
Il y a de cela longtemps, très longtemps, vivait dans la cité d’Uzès une vieille dame qui se prénommait Marthe, mais que tout le monde surnommait « La boiteuse ».
C’était une vieille femme toute petite, avec quelques rondeurs, ce qui ne l’empêchait pas d’être vive et vigoureuse. Elle avait de longs cheveux gris attachés en un chignon qui disparaissait, dès qu’elle sortait, sous un chapeau de feutre. Sa mise était très soignée : elle portait de longues jupes plissées en lin qu’elle protégeait d’un petit tablier de soie et dentelle.
Elle n’avait pas toujours boité. Sa blessure remontait à quelques années. A l’époque, elle était mariée à un homme qui, comme elle, aimait beaucoup les enfants. Celui-ci était particulièrement indigné de voir de jeunes enfants travailler, dès l’aube, dans les carrières des abords de la ville ou dans les magnaneries et filatures du cœur de la cité.
C’était une vieille femme toute petite, avec quelques rondeurs, ce qui ne l’empêchait pas d’être vive et vigoureuse. Elle avait de longs cheveux gris attachés en un chignon qui disparaissait, dès qu’elle sortait, sous un chapeau de feutre. Sa mise était très soignée : elle portait de longues jupes plissées en lin qu’elle protégeait d’un petit tablier de soie et dentelle.
Elle n’avait pas toujours boité. Sa blessure remontait à quelques années. A l’époque, elle était mariée à un homme qui, comme elle, aimait beaucoup les enfants. Celui-ci était particulièrement indigné de voir de jeunes enfants travailler, dès l’aube, dans les carrières des abords de la ville ou dans les magnaneries et filatures du cœur de la cité.
Un jour, il tenta de délivrer un de ces jeunes enfants, qui se tenait pieds et mains liés à la porte de la filature car il avait tenté de dérober quelques menues pièces de monnaie. Il fut alors surpris par un des gardes qui le captura et l’amena dans les prisons de la ville. De là, sans procès, il fut conduit sur la Place aux Herbes où sa désobéissance devait servir d’exemple : la foule des habitants, hostile, le martyrisa, l’humilia et il devait subir le supplice de la roue quand on entendit un cri : c’était Marthe qui tentait de le soustraire à ses gardes. . Dans la bataille, elle reçut un violent coup de lance qui laissa une entaille profonde dans son pied. Elle mit des mois à s’en remettre et ne marcha plus jamais normalement. Quant à son mari, il n’échappa pas à la mort qui lui était promise. C’était depuis ce jour-là que Marthe boitait et vouait une haine féroce aux Uzétiens.
En cachette, elle décida de poursuivre le travail de son mari…
En cachette, elle décida de poursuivre le travail de son mari…
Ecrit par :Clothilde, Elise et Johanna
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